L’ayurvéda comme médecine millénaire mais surtout une philosophie de Vie

Qu'est-ce que l'ayurvéda ?

Selon la philosophie de l’ayurvéda (signifiant « science de la vie »), notre santé et notre longévité dépendent étroitement de notre hygiène de vie, physique et mentale. L’harmonisation des 3 pilliers que sont la nutrition, le mode de vie et l’environnement renforce nos défenses immunitaires, libère nos tensions physiques et émotionnelles, prévient la maladie et entretient la paix et la joie intérieure.

Les principes de l’Ayurvéda n’ont pas été posés uniquement pour des yogis vivant dans l’Himalaya il y a 3000 ans. En Ayurvéda, chaque individu est responsable de sa santé et y participe. Le médecin, le praticien et le patient permettent le retour à la santé lorsqu’elle est altérée. L’Ayurvéda nous donne des outils pour faire le cheminement de la connaissance de soi, physiquement et psychologiquement.

 

Cette médecine consiste à éviter de tomber malade en comprenant comment nous fonctionnons. Le premier objectif est de rétablir l’équilibre entre les énergies vitales. L’étape suivante doit établir une stabilité à long terme entre les énergies et produire un état optimal de santé. notre quotidien, nous pouvons organiser quelques petits rituels simples et très bénéfiques pour notre santé, en prévention ou en curatif pour retrouver une meilleure qualité de vie.

 

Le massage est un soin apporté au corps, tout autant que la pratique de l’exercice physique (yoga, qi-gong, marche ou autre pratique en symbiose avec notre type de constitution) ou qu’une alimentation équilibrée. Le massage procure décontraction musculaire et nerveuse, aide à répartir correctement et efficacement les fluides de l’organisme, draine les humeurs collantes (doshas), tonifie le derme. C’est un moyen préventif d’entretien du corps.

Rituels ayurvédiques

Gargarisme à l’huile de sésame (ou à l’huile de coco) :

 

A jeûn, prenez une cuillérée à café d’huile et masser votre bouche (l’huile permet d’attirer les toxines libérées pendant la nuit), faites-le pendant 3 à 7 minutes et crachez, rincez. 

Cette technique est un rituel bien connu en ayurvéda, il renforce aussi les gencives, les dents, permet un nettoyage en profondeur de la bouche et bien au-delà. Faites-le et observez les bienfaits par vous-même.

Le top du top, c’est de se munir d’un gratte-langue en cuivre pour râcler la langue à la fin de cette pratique.

Boire de l’eau chaude au réveil : 

 

A jeûn, l’eau tiède à chaude est bénéfique, elle permet le drainage des toxines libérées pendant la nuit. 

Quelques gouttes de jus de citron peuvent être ajoutées.

Se masser réguliérement à l’huile biologique : 

 

Il est important de se masser avec une huile biologique et que l’on peut consommer car l’organisme absorbe tout à travers la peau et digère de la même façon que par la bouche. 

Nous choisirons une huile correspondant à notre dosha.*

Moutarde ou tournesol pour les constitutions kapha

Coco pour les constitutions pitta

Sésame pour les constitutions vata 

Il est à noter que l’huile de sésame est bénéfique pour chaque constitution.

Notions de base pour mieux comprendre l'ayurvéda

Cette médecine consiste à éviter de tomber malade en comprenant comment nous fonctionnons. Le premier objectif est de rétablir l’équilibre entre les énergies vitales. L’étape suivante doit établir une stabilité à long terme entre les énergies et produire un état optimal de santé. Dans notre quotidien, nous pouvons organiser quelques petits rituels simples et très bénéfiques pour notre santé, en prévention ou en curatif pour retrouver une meilleure qualité de vie.

Les bases d'une vie saine selon l'ayurvéda

La méditation :

 

Rester assis camement pendant une demie-heure chaque jour aide à prendre conscience du moi spirituel.

La nourriture :

 

Une alimentation saine et adaptée à votre dosha est importante en ayurvéda.

L’activité :

 

Une activité réguliére est recommandée, encore mieux si adaptée à votre dosha.

Les doshas

Nous naissons avec une constitution individuelle : « prakruthi » l’état de naissance. En grandissant et en faisant face à la vie, notre énergie se déséquilibre. Différents facteurs nous fragilisent (nourriture, habitudes, surmenage, émotions…). 

Notre constitution se modifie donc et elle est déterminée par les doshas. 

Les 3 doshas vata, pitta et kapha, déterminent notre constitution, nos préférences, nos traits de caractère et même la nourriture que nous devrions manger. Notre environnement, notre régime, le stress, les traumatismes causent un déséquilibre des doshas, appelé « vikruthi. Quand le déséquilibre est excessivement haut ou bas, il peut causer la maladie. 

Type Vata

 

Vata est un mot sanskrit signifiant « bouger ». Il forme l’élément le plus important dans la structure tridosha et il est responsable des mouvements du corps. Vata soutient la structure et les tissus et dirige la circulation à travers les corps. Le lien cosmique de vata est le vent et son principe est le changement. Ses éléments sont l’éther et l’air. Il aura une vie et une personnalité active et tonique.

Type Pitta

 

Pitta signifie « chaleur ». Il est responsable de toutes les activités biochimiques, dont la production de chaleur, et se constitue des éléments eau et feu. Son lien cosmique est le soleil, son principe dominant la transformation. Les types pitta auront une tendance au feu excessif et seront capables de transformer les choses facilement. La tendance à la colère, à une mauvaise humeur soudaine et à un jugement rapide vient du feu dans la nature pitta.

Type Kapha

 

Kapha veut dire « garder ensemble ». Kapha est une source de force et de résistance. Il est responsable de la construction du corps. Kapha est fait des éléments eau et terre. Son lien cosmique est la lune et son principe dominant l’inertie. Kapha est plus régulier que les autres doshas. Ils doivent être stimulés pour éviter l’ennui. Il n’aime pas le changement.

Quelques recettes incontournables

L’alimentation est le premier médicament sur lequel nous pouvons compter. En ayurvéda, chaque aliment permet de nous ré-équilibrer. Les épices sont en première ligne ! Gingembre, cannelle, cardamome, poivre noir, curcuma….

La potion des initiés

La « potion des initiés » est une boisson tonique à base de citron et de gingembre frais. Elle est souveraine e ncas de maux de gorge ou de refroidissements, elle stimule l’appétit et elle est excellente pour ré-équilibrer les doshas. Elle contient les goûts piquant, doux, acide. On peut y ajouter un peu de sel.

Pour 1 litre 

2 citrons pressés

1 morceau de gingembre frais, gros comme une noix

Eau (4 à 5 fois le jus de citron)

2 à 4 c. à s. de miel

Passer le gingembre à l’extracteur de jus (ou le râper très fin et le presser dans les doigts pour en récupérer un maximum de jus.

Mélanger tous les ingrédients. Les proportions peuvent changer selon vos goûts.

La boisson se déguste fraîche ou à température ambiante, vous pouvez aussi la boire chaude.

Le kitchadi

Pour 6 à 8 personnes

300g de riz basmati – 150g de lentilles corail (l’ensemble riz + lentilles = un volume) – 3 volumes d’eau – 1/2 c. à c. de curcuma – sel

 

Vaghar***

3 c. à s. de ghee – 1 ou 2 bâtons de cannelle – 1 c. à c. de graines de cumin – 4 ou 5 clous de girofle

C’est un mélange de céréales et de légumineuses, particuliérement digeste en période de cure. Il est tridoshique (il équilibre les 3 doshas).

Lavez le riz et les lentilles ensemble. Préparer le vaghar et y ajouter le riz et les lentilles, puis l’eau, le sel et le curcuma. Couvrir et faire cuire à feu moyen, jusqu’à l’absorption complète de l’eau.

Le Vaghar***

Dans un peu d’huile de sésame chaude ou du beurre clarifié (ghee), faire revenir délicatement les épices fraîches (ail, gingembre frais) puis les épices sèches (bâton de cannelle, graines de moutarde et de cumin). Lorsque l’odeur des épices se révèle, incorporer les ingrédients du plat. Les épices en poudre, plus délicates et volatiles, sont incorporées vers la fin de la cuisson (coriandre, curcuma, cumin en poudre, par exemple).

Pour que le vaghar soit réussi, il faut être attentif à la préparation. Le corps gras doit être chaud sans brûler (sinon il libère les composés toxiques. Un délicat équilibre à trouver. Et le tout, dans l’amour de cuisiner pour les autres et pour soi.